Je suis ivre, ivre de musique. Ces tons, ces forte, ces gammes, ces hausses et baisses du sons qui mélodiées ensemble brisent peu à peu le mur de l'égo pour pénétrer l'âme et faire illuminer celle-ci par la contemplation de ces explosions claquées à chaque son. Ivre de la voix des anges, du ténor des démons, des instruments qui riment de concert, soignant chaque passage sans laisser un seul son sorti de ce complexe mélange. On m'a donné la mort par l'ivresse, je ne suis qu'épave, du plus profond des bateaux qui coula avec ses symphonies, ses fortes fanfaronnades sifflées par le fil des violons.
Ces notes, je les recompose, je vis pour ces blanches et ces noires.