mardi 31 janvier 2017

Démocratie

La tête déchaînée aux vents
Et aux déferles incessantes
Qui, toujours trop puissantes,
Fait planer des endigués tyrans.

Les yeux de science peuvent lamenter
Autant qu'ils veulent le fatal sort
De leurs cœurs enrôlés d'une pléthore
De naïves contributions et avancées.

Les simples étrangers en rescapade,
Les saints étranglés en feu cavale
Sont tous écorchés, sans détale,
Sous le joug des cons en myriades.

La démocratie a le cœur charcuté,
Les tripes extirpées de cette Justitia,
Au glaive défait en agglomérats.
Ils ne lui ont laissé que son bandeau serré.

Buvez ! mes chers,
Le sang sera amer.