vendredi 17 janvier 2014

Dixième Muse

Entre mes mains se cachait,
Pendant un instant, surréel,
Une dixième muse aux attraits
Aussi célestes que ses yeux de miel.

À la lyre, muse de désirs,
Qui paraîtra aussi juste que divine
En prononçant mots à cueillir
Pour ces hommes à fleurs concubines.

Elle m'est amour coaguleur
Pour mon vibrant cœur arraché.
Attisant un feu de chaleur
Pour mon corps essoufflé.

Disait Bobin, j'ai donné mots et plaisirs,
Tu as donné le plus précieux :
Le manque, le plus grand désir
De toujours t'avoir sous mes cieux.

Muse, aux allures dans ta robe,
Viens plutôt porter mon cœur viscéral.
Puises-y mon sang et dérobe
Chaque goûte qu'à m'être fatal.

Elle possède tout ce que je veux,
Tout cela n'est qu'une simple nuit
Sous la galvanisation des cieux,
Recouverts d'un drap de mortelle pluie.



dimanche 5 janvier 2014

Désidentifiée

Le petit poids du père
Pressant ses positions pécheresses,
Pensant polir et parfaire,
Mais plutôt putréfie l'espèce.

Il a engendré une vie en danger,
Une dame damnée sur le macadam,
Une dégenrée dérangée,
Qui défait son deuil de femme.

Pris au prix de sa vie,
La misérabilité du citoyen de salon,
Qui crie à vifs cris,
Sa misère du mitoyen sexe de trahison.

Car trop susurré sur la scène,
Mots soufflés sans compassion,
Il ira se couler sous la Seine,
S'assurer du secret de son profond.



mercredi 1 janvier 2014

Coma

                        Ces mouvements frénétiques de plaisirs éthyliques,
c'est une danse sanguinaire pour l'ignorant d'Apollinaire.                        

                        J'ai la tête fracassée à l'entendre parler,
sa voix mielleuse qui attise mes plus profondes hideuses.                        

                        Il me noue la gorge par sa fermentation d'orge,
et charnelle pulsion se déchaîne dans un temps de fraction.                        

                        Mes amis, à boire ! Jusqu'à étouffer la Loire.
Ces hommes de quarante ont déjà tué vos plus charmantes.