vendredi 17 janvier 2014

Dixième Muse

Entre mes mains se cachait,
Pendant un instant, surréel,
Une dixième muse aux attraits
Aussi célestes que ses yeux de miel.

À la lyre, muse de désirs,
Qui paraîtra aussi juste que divine
En prononçant mots à cueillir
Pour ces hommes à fleurs concubines.

Elle m'est amour coaguleur
Pour mon vibrant cœur arraché.
Attisant un feu de chaleur
Pour mon corps essoufflé.

Disait Bobin, j'ai donné mots et plaisirs,
Tu as donné le plus précieux :
Le manque, le plus grand désir
De toujours t'avoir sous mes cieux.

Muse, aux allures dans ta robe,
Viens plutôt porter mon cœur viscéral.
Puises-y mon sang et dérobe
Chaque goûte qu'à m'être fatal.

Elle possède tout ce que je veux,
Tout cela n'est qu'une simple nuit
Sous la galvanisation des cieux,
Recouverts d'un drap de mortelle pluie.



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