vendredi 31 octobre 2014

Affliction

Hier encore, voyais-je mon âme
Se pendre du plus haut pont
Et forcer mon cœur qu'il se pâme,
Elle taquinait mes émotions
Pour combler ses désirs infâmes.

Que vis-je, accablement macabre,
Une grotesque inconsistance
Et de tardives palabres
À convaincre l'aisance
De me vaincre par le sabre.

C'est son amie, la noire mort
Qui a fait éclater ma tête
Et conclu mon triste sort
D'un simple meurtre par la bête
Et décuple la douleur en mon for.

Ô derniers mots de pensée
Laisse exprimer mes plus beaux,
Et l'apogée de ma chair brûlée
En quelques vers joyaux :
La romance est cucul, hé !

Car elle est de tourmente,
En mon cœur elle fermente,
Et que je m'en lamente,
C'est la mortelle tension lente...

Sœur, mon âme !



samedi 18 octobre 2014

Côte d'azur

La chaleur accablante,
Des élans d'attirance
Et de théâtres de romance
Dans les pièces charmantes.

Fût du nectar de vendanges
Coule près du Rhône
Et rapidement prône
À donner lèvres d'anges.

Rond et mielleux,
Se complaisent les gences.
Farandoles en Provence
Pour les rouges amoureux.

On danse sur les quais d'Avignon,
Les terrasses, et les parcs,
Sur la tombe des morts monarques
En sautant les ponts.

Puis tombent à l'eau
Les coupes vidées du plaisir
Pour à se nouveau emplir :
Les pulpeuses en trémolo.

Par des élans d'attirance pour
S'embrasser sur les Calanques,
Que de charnels manques
Pour un concubin séjour.



mercredi 15 octobre 2014

Palindrome

Rêche journée, dirait-on.
Une accalmie serait appréciée,
Et rien ne semble aller, pourtant,

Mon amour au plus haut,
Incube mon chagrin, je ne saurais dire si j'ai
Révolté contre toi, j'
O
ublie cette fleur tienne alors qu'en
Incapacité de voir comment la mort, ayant de ce noir,
Elle revoit ces plans pour toi, je suis en

Balance et recommence, ma jolie,

Elle revoit ces plans pour toi, je suis en
Incapacité de voir comment la mort, ayant de ce noir,
Oublie cette fleur tienne alors qu'en

Révolté contre toi, j'
Incube mon chagrin, je ne saurais dire si j'ai
Mon amour au plus haut,
Et rien ne semble aller, pourtant,
Une accalmie serait appréciée,
Rêche journée, dirait-on.



mardi 7 octobre 2014

Désordre

Boire ! À la destruction,
L'explosion du spirituel royaume.
Boire ! Aux mortelles fusions,
L'explosion des atomes.

La morsure de l'univers !
De ses crocs, en quelques vers,
Séparera les nouages contraires,
Les rouages de nos calvaires.

Ton amour est entropie,
Laisse courir les étoiles.
Ton amorphe hétérophie
Laisse mourir l'encéphale.

Ne pars pas, tu fuselles
Telle qu'absorbée du ciel,
Non d'anges, qu'elle est belle
De son noir infini, ô fiel.

Elle embrasse les galaxies
Mais ne peut garder mon corps vivant.
Elle embrase les galanteries
Mais ne veut les consumer au vent.