Hier encore, voyais-je mon âme
Se pendre du plus haut pont
Et forcer mon cœur qu'il se pâme,
Elle taquinait mes émotions
Pour combler ses désirs infâmes.
Que vis-je, accablement macabre,
Une grotesque inconsistance
Et de tardives palabres
À convaincre l'aisance
De me vaincre par le sabre.
C'est son amie, la noire mort
Qui a fait éclater ma tête
Et conclu mon triste sort
D'un simple meurtre par la bête
Et décuple la douleur en mon for.
Ô derniers mots de pensée
Laisse exprimer mes plus beaux,
Et l'apogée de ma chair brûlée
En quelques vers joyaux :
La romance est cucul, hé !
Car elle est de tourmente,
En mon cœur elle fermente,
Et que je m'en lamente,
C'est la mortelle tension lente...
Sœur, mon âme !
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