N'y a-t-il point de plus grande illusion
Que la quête des plaisirs charnels
Pour assouvir quelque pulsion ?
Il sera toujours futile de faire régner l'ordre
Dans le capharnaüm de ma tête ;
Son ménage ne poussera qu'à mordre.
Quelle quête que de poursuivre la grandeur ?
Brillat-Savarin ne connaît rien au vin,
Et je ne pourrais y consacrer quelconque ardeur.
Mes illusions ont absolument tout à comparer
À Orphée et Morphée ; leurs rêveries sont réelles et naturelles,
Sans avoir la puissance de les vider.
Il n'y a point de prophète au paradis,
Pareil à Camus qui l'a si bien vu :
Que des Clarque et des Marlène en Algérie.
Mes envies se reposeront à la tombe,
Elles se relâcheront tel une petite bombe
Dans l'infini univers, partant en trombe.
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