samedi 12 septembre 2020

Déconstruction

Quand je sens tes cuisses durant la nuit
Se fondre pour devenir les miennes,
Tes heurts enfin m'appartiennent
Alors que ta bouche sourit.

Ce sont tes cris en éclat,
Ton corps qui enfin céda-a-a

Parce que tes cheveux plient sur mon torse
Quand ils contorsionnent la réalité
Sur la frise de mes vêtements étirés.
C'est l'explosion de l'univers qui s'amorce.

Je pense à suivre ces ébats,
Dans cette vie de moins en moins sépia-a-a

Tu cries de ma bouche,
Je ronge tes ongles
Et avec mes mains tu jongles
Des blessures toujours plus farouches.

Défais-moi encore une fois
Que rien ne restra-a-a-...



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