lundi 25 juillet 2011

Ton Regard

Tu pèses tes mains contre tes hanches, tu les fais balancer de temps à autre, et tu les poses délicatement contre toi. J'ai une obsession sur ces mains, les miennes étant fébriles au contact des tiennes, et de leur douceur calme ma nervosité. Tu te poses contre mon cœur, prête à l'aimer, et moi ayant peur de me le faire arracher. Je me sens prisonnière d'un amour que je ne saurais qualifier d'aucun mot, prisonnière de ma propre tête, prisonnier de ma démence qui régit le moindre de mes gestes, et qui supplante la moindre de mes pensées. Je ne désire qu'un toucher, un toucher pur, que je saurais reconnaître, une empreinte contre mon torse que je saurais vraie, et absolue. Une marque qui, si me déchirer doit-elle, saura me laisser vivante, et bienpensante. À penser la vérité, et non les spéculations de mon cœur ébranlé.
 
Je ne veux que savoir, savoir ce qui se sache d'être vrai. Savoir que si ces mains contre toi viendront me toucher tranquillement, sauront-elles me contenir avec faibleur, et languissement s'il le faut. Regarde à travers le verre, et dis-moi si j'y suis toujours.
 
That gorgeous look on your face

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