jeudi 27 février 2014

Idylle meurtrière

Dis-moi, que toutes ces années
De mensonges étaient de vérités.
Que toutes tes faussetés
Ont toujours été réalités.

Brille, ma petite étoile.
Tintillement persistant,
Qui titille et susurre sur ma toile
Au lyrisme entachant.

Taquine ma créativité, muse.
Devine mon insanité confuse :
C'est la cigarette et le vent,
Cet acharnement constant.

J'ai une apocalypse parisienne,
Des vieux spleens fusillés
Par des hantises ariennes
Se déversant d'un roman vidé.

Sans toi je ne suis que poussières,
Salpêtre amalgamé sur un livre.
La mort comme croisière...
Promenade dans un jardin de givre.

Muse, reviens ! Je ne sais plus,
Illumine tous ces rayons
Remplis de livres déchus,
Et souffle-moi mots de raison.

J'ai mots à dire d'aimer, grandioses fantasmes,
Mais se noue ma gorge, ma plume battue par l'efface.
                                    Spasme !
Il ne me reste plus d'espace.



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