Muse, j'ai de ces mots à te confier,
Écoute, écoute les fées
Courant sous la neige,
Sur le point de tomber,
Tomber en amour, en vérité.
Je n'ai que marécages et vase,
Point de sentier où vagabonder,
Sinon tomber à feu, à sang, embrase
Mes sens dans cette chute tonnée.
Mes pieds, ce sont les rails du métro,
Mes yeux blasés, mirettes tiraillées ;
Les lampes et les panneaux.
Un train qui s'enfonce dans les eaux usées.
Me voilà, assis dans le métro, les yeux
Fermés, à l'attente d'un baiser, sur la voie.
Dirais-je, avec mon intérieur neigeux,
La sentir se presser contre moi.
Je sens mon ange qui vient.
Une partie de mon âme appartient
À un monde onirique qui est condamné
À ne jamais plus exister.
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