mardi 23 septembre 2014

Dear

Dear, appose tes derniers soupirs
Saccadés à courir dans le vent.
L'apothéose de ton être à rugir
L'absence des sentiments.

Vide est ton nom, ton cœur,
Je t’appellerai Blaise
Pascal, le marchand de peur,
Le vendeur de braises.

Imposée en moi, tu n'y laisses
Que l'espace noir infini.
Me poignant de ton absente tendresse,
Je n'y vois que les fins flétries.

J'ai rêvé aux jours enflammés,
Tes pulpeuses en dance erratique
Sur mes lèvres aspirées
Par ces nectars impudiques.

            Et puis l'espace qui passe,
            Qui se déverse de l'ivresse,
            Qui meut et qui veut.

Je ne suis que restes,
Insensible peau au contact
De tes charniers gestes,
De tes mielleux actes.

Combien pourrais-je me heurter,
Combien de fois ai-je été blessée ?
Donne-moi de ces raisons de ne pas mourir.
Dear, nous allons tous finir par mourir.


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