vendredi 6 mai 2016

Écho lointain

Au-delà de la montagne de fer existe un lyrisme entichant.
Par les lacs dénudés de douleurs gît un cœur attachant.

Il y a de cette muse,
À la lyre chatoyante
Qui résonne et chante,
Des notes qui s'infusent.

Elle sied au pied du mur,
Comme un vieux portrait
Détaché, tombé et défait
Qui s'est terni à l'usure.

La poussière est tombée
Sur ses cheveux rougis
Et son linge roussi.
Son corps est terne et cendré.

Mais sa voix résonne
À travers les grands murs
Qui, comme une blessure,
Nous séparent, monotones.

Puis la beauté s'éteint,
Par le silence du chant
En un écho retentissant,
Un soubresaut qui m'atteint.

Son corps reste et dort,
Et que je la cherche,
Cette voix maintenant sèche.
J'en conjure, tout sauf la mort !


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