dimanche 29 mai 2016

L'Histrionique

Traquant, seule dans la foule,
Oublie dans la foulée son trac
Et fait de son envie un pacte
En plaquant les vies qui se déroulent.

Elle voudrait qu'on croie qu'elle s'apitoie.
Mademoiselle, qu'elle pique !
Ou plutôt qu'elle mord, l'histrionique !
Comme l'araignée dévore sa proie.

Mais elle est seule, l'arachnide,
Son ego est le plus triste des centrismes
Car son cœur a cassé comme un schisme.
Ses mots courroucés et ses baisers perfides !

Ses heurts sont sans bonté, réellement
Comme ses heures comptées, j'argue,
Qu'elle se déloge de sa toile, se largue
Et défait son contrôle épuisant.

Si elle a huit pattes, qu'elle se déleste
De sa pupille trop embourbée.
À quatre, la tête allégée,
Elle pourra crever de façon preste.



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