dimanche 27 novembre 2016

Les Derniers pétales - III

Couchée, debout, couchée, debout...
Les pulsions se succèdent à bride abattue.
In and out, in and out, à chaque coup.

Mes mirettes se perdirent contre le mur,
Où elles fixèrent les reflets de la rue,
Son corps faisant tout pour s'inclure.

Mon cœur palpitait, à attendre,
Entre chaque tempo de la battue,
Que le charnel fasse place à l'amour tendre.

Un saignement de plus, une nouvelle cicatrice,
Que le temps, à la guérir, ne sera que perdu.
Le mal est vil à cacher en tant que piètre actrice.

Si les explosions sont grands torts,
Que ma vie n'en devienne ardue.
Je serai affligée, mais son cœur est d'or.

En loques, mon corps vautré sur les draps froids.
Je regarde son ombre disparue,
Je retrouverai son âme qui me plaira.

En m'endormant, ma larme fit un pétale.
Ce n'était qu'un accident, je n'en serais férue,
Encore un, que notre amour se révèle transcendental.


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