vendredi 25 novembre 2016

Terminal

Il y a de ces sons, dans les épais boisés
Qui, à l'aube du soleil, trop peu tamisés,
Se font entendre en échos retentissant
Comme un rire macabre, frémissant.

Comment continuer à avancer, ma très chère,
Lorsque les âmes esseulées ne puissent te plaire ?
Il marche seul sous le ciel feuillu
En cherchant les jours qui ne sont plus.

Il ne court plus avec les fées, ni entrain ;
Comme un guerrier rapaillé en chemin,
Il s'enfonce toujours plus, vers les rires
Sombres, qui font tout fuir.

Transformé.

« Tu as été confronté à un terrible sort,
N'est-ce pas ? » de sa voix résonnante.
S'il eut été vrai, qu'il eut courtisé la mort,
Jusqu'à en éteindre ses intentions flamboyantes,
Il est maintenant désespéré à trouver réconfort.

Le bruit des forêts n'est plus, mais reste
L'atroce douleur des jours d'amertume.
S'il ne peut la retrouver, même si peu preste,
Il pourra toujours se repentir, lever l'enclume
Qui pèse contre les âmes funestes.

Tu l'as délaissé, le croyant grand et mûr.
Il est désormais face à sa plus grande épreuve :
Confronter la fin du monde, s'occlure,
Et trouver la paix devant la décadence neuve
Du royaume le plus ancien et dur.


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