jeudi 2 février 2017

Ironie masculine

L'homme marchant seul est bien ironique,
Sous ses vestons indéfectibles.
Ses comparses, aux têtes obliques,
Dépassent celles au soi-disant sexe faillible.

L'imposition suprématiste de ceux-là,
Le met dans un panier pourri d'or
Avec un joli coussin feutré et délicat.
Il marche seul, mais ne sort réellement dehors.

Dans son confort quasi-juridique,
Il a été remplacé par une machine,
Incapable de penser, d'être critique.
C'est bien l'ironie la plus maligne !

Celui-là ira mourir tout seul,
À submerger ces demoiselles
De subterfuges pour les sans-gueule
Et concubins mensonges pour les belles.

Il apprendra que l'amour n'est pas décédé
Lorsqu'il a trompé, mais a été violé.
Tout ce qui monte, redescend,
Dans ce serpents et échelles vivant.

mercredi 1 février 2017

Les Derniers pétales - IV

Que feras-tu maintenant macchabée ?
Tes jours ne sont plus glorieux.
Ils sont tout sauf beaux, ils sont comptés.

Ce n'est pas la faute d'un pourcent d'évaluation,
Mais de ta lassitude complète et aveuglée
Face aux tentations de ta procrastination.

Il est entré en toi pour te pourrir
Et relâcher sa semence crue
Qui t'a fait tomber de la scène d'un tir.

Voilà les transcriptions de tes maîtres,
En de grandes lettres rouges : « refusée ».
Décrivant ton avenir comme ton amour traître.

Tes attirances ont été un innocent gage
Qui t'ont coulé la tête dans la mare.
Tu iras danser seule sous les orages.

Regarde les fleurs moisir sur la plaine,
Elles ont toutes perdu leurs pétales.
Il ne te reste rien, à part ta peine.