vendredi 2 juin 2017

Promenade nocturne

Dans les buissons où les feuilles tombent
Sur l'eau ruisselante vers la rivière
Se sont perdues mes pensées et mes prières
Qui abondent en masse et en trombe.

Mes yeux palpitent dans le noir absolu
De la nuit qui me sert de canevas.
Ce que je cherche ne se trouve pas,
Il n'y sera pas, et n'y est plus.

La nature veut nous être réconfort
Nous porter dans sa douce brise ;
Pendant que mes pensées s'irisent
Pour compenser mon cœur mort.

Je suis en manque de connexion profonde.
L'écoulement lent ira à la rivière,
L'eau portée à rejoindre la mer.
Rien ne me retiendra alors que je tombe.

J'ai besoin de m'asseoir à-côté de qui n'est pas,
D'une âme errante dans cette quiétude,
Dans cette nature qui nous élude,
Et en silence regarder un siècle qui durera.


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