Je tombe lentement,
Dans le vide et la peur.
Dans le vide et la peur.
La frayeur du néant,
Qui guette, traque mon cœur.
Mais je ne vois ce noir,
Le temps s'évade-t-il ?
Empêché de voir,
Ce sinistre exil.
Mon âme réduite,
À poussières éclaires,
Et mon cœur en fuite.
Coule le fer,
M'arrache vif.
Et l'obscur noir,
Me rend oisif.
Triste corps.
Et sali.
Et si lourd.
La vie...
L'amour...
Morts.
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