Hier, j'ai embrassé la mort,
Sous le regard des cieux
Trop peu glorieux.
J'ai enfourché son don de sort
Et délaissé mon âme aux vieux
Ports d'attache haillonneux.
Aujourd'hui, je goûte amèrement le Ciel,
De son divin arsenic donné
En cadeau empoisonné.
Tombe ! Par pitié, que je tombe véniel
Dans le grand gouffre enflammé
Qu'est l'enfer renfermé.
Mon cœur est en chute libre
Il tombe, il tombera toujours,
il
succombe
à
tout.
Et sur le sol gît les tripes calcinées.
De mon cœur déraciné.
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