« Par-delà les rues, au-dessus des tombes
ancestrales
De Musset, Hugo, Verlaine, Baudelaire et
Rimbaud,
Tombent les pluies éternelles de milliers de mots
Éteints par les cris de l’analphabète arsenal…
Les
gens ! Incultes !
Le spleen se meut, coule dans les rues de Paris.
C’est une apocalypse parisienne pour les rondes
personnes
Meurtrissant leurs âmes sur l’autel de
Calliope, madone
Déchue par les bâtards emplis du mépris…
Les
livres ! Brûlés !
Triste portrait, l’Eiffel tombe dans l’Élysée,
irisée
Chez Thanatos, grise sur le grand macadam
Des fausses routes de la liberté mise au dam
Par les brebis bourgeoises de la vanité.
La mort hurle du vent de Brest à Strasbourg,
Elle prend tout, de la mer Celtique au Rhin.
Triste sort pour un si sot et évitable déclin,
Restez sagement dans l’école, elle court
toujours ! »
Mais
Laurence, comme tu fais pleurer les violons,
Il
n’y a point de mots à dire pour les morts
De
la conscience, déleste ces funestes sorts
Bien
que fatalistes, n’as pas à crier leurs noms !
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