CINQ
Partie, partie, j'ai recomposé,
Mes liens retissés, mon être reconstruit,
Vers les anges tu t'es enfuie,
Embrassée par l'éternelle Morphée.
Glorieux jours dont tu jouiras
À l’apogée, à l’abrogée
Tristesse des âmes esseulées,
Te laissant filer ton fil féru d’ébats.
QUATRE
Je ne peux… j’ai de ces courroux,
J’ai séché mes grossières larmes
Rendu mes vieilles armes.
Mon cœur est au garde-à-vous.
Je ne suis… je marche seule,
Maugréai-je un jour les arbres,
Il m’en rendit un destin macabre.
La rogne est douce au linceul.
TROIS
Jamais plus, adieu les pulpeuses.
Laisse-moi me vendre.
Laisse-moi me pendre.
Mes regrets sont tristesse hargneuse.
Je jurerai sur les cieux,
Qu’elles me reviennent, vivantes,
Dans ta joliesse et dansante,
Pour réconforter ces jours calomnieux.
DEUX
Maudis-je ! Toujours.
Je n’ai plus rien,
Gueux comme un chien,
Ayant abandonné les amours.
Hargneux jours que tu subiras,
Ma jolie, hélas !
Que tu trépasses,
Même sous mes bras !
UN
Je ne puis voir,
Une seconde de plus,
Non, jamais plus !
Ton corps, se choir.
Le vide,
Est venu
Et tendu
Le suicide.
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