dimanche 20 décembre 2015

Sonnet physique

Les pulsions des pulpeuses pures,
S'arrachant la chair à chaque coup de cravache.
Comme le claquement que trinque la hache ;
Les échevelés valsent sous ouvertes veinures.

Tu tires la tresse tel un tir tressé
Sur ma tête toute toquade des sensualités
Tracées en strates sur mon torse griffé.

Elle est là la lubie en lueur languissante,
De leurrer l'Homme au lit des allégories alléchantes
Que je leur lie les épaules, en les laissant miauler, cinglantes !

Amertume mortelle de mordre mes chères chairs,
Compagnons et comparses de crapuleux coups,
Abusés de boire pour abattre les tabous
Et voir la volupté se déverser du sanglant verre.


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