samedi 23 avril 2016

Humaine

Le sabre a fait couler le sang.
Rougi a fait la vouge des empires,
En démolissant les puissants martyres
De l'oligarque mécréant.

Mais n'a point d'épée pour la société,
Ma belle enfant aux douleurs du genre.
La lame est loin, tu ne saurais t'y rendre
Derrière les portes pseudo-démocratisées.

Tu travailleras pour le pain,
Étancheras ta soif par l'eau
Salie des putrides salauds
Qui te laisseront crever en vain.

Ton combat, il n'est pas gagné.
Les ballots brûlent à tous les jours
Sous le soleil de l'homme-vautour
Qui n'éclaire point mais fait t'indigner.

Pleure, rage, soulève-toi et cours,
Les leurres de cage s'enlèvent toujours.
Quand l'épée aura frappée, un jour.



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