jeudi 28 avril 2016

Iliaques

Te voilà gisant, et épuisée,
Des mots si intenses que grands,
Qui te vont de ton séant
Jusqu'à tes mirettes irisées.

Oh, les pulpeuses en mouvement,
Qui se meuvent contre les miennes
En une frénésie de courte haleine,
Par successions, nous époumonant.

Les rimes embrassées destinées
À la malade des carences charnelles
N'ont d'arrêt que pour celle
Qui, épuisée, doit respirer.

Sans arrêt, miséreuse des désirs,
De jouir de jours meilleurs
Qui tombent tous ailleurs
Que dans ton passé qui chavire.

La bella, regarde tout cet air,
Qui vole en vagues ruisselantes
Dans l'atmosphère étincelante,
Ouvre grand, que tout redevienne clair.

Et on reprend de plus belle,
Dans une nouvelle asphyxie,
En mordillant la lippe adoucie ;
Une danse des plus sensuelles.

Ces acharnements du plaisir au bec
Viennent de ton séant, ayant fusionné
Nos iliaques. Loveuses années.
Ne plus être, mais être avec...

Toi.



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