dimanche 25 septembre 2011

Charnel

Mon regard qui se perd, se vide à la fenêtre,
Qui fixe, dénude, observe et traque sans relâche.
Mon cœur qui ne s'attelle point à la tâche.

Sur mon corps je porterai les cicatrices,
À mon cou et à mon bras je les brandirai,
Par la cisaille, ma vie, le fil j'irai couper.

Ton âme si sereine à qui j'ai tout donné,
Qui me décapite à ne rien faire, ne rien dire.
La rudesse de ton corps m'est douce satire.

Ces folies miennes qui te libèrent des chaînes,
Te font voir l'étendue de mes peines, tu constates.
Mes plaisirs charnels tournant ta peau écarlate.

Ces folies miennes qui te libèrent des chaînes,
Que souffrances à mes yeux de te voir hors de moi,
Départ de ton corps me laissant au désarroi.

Charnel

vendredi 23 septembre 2011

Vieilles pensées

Quatorze années que j'ai vécues sans ta présence,
Et quelques autres vécues avec quelque jouissance,
Une douleur accablante qu'a subie ma jeunesse,
Et cette beauté sans égale que j'appelle ivresse.

Une succube amicale sans égale que j'ai vue,
M'a d'abord arraché mon cœur de dépourvue,
Et sous promesses de bonne foi est née amitié,
Qui était censée durer pour l'éternité.

Mais les passions se sont retournées contre nous,
Et mon seigneur je le jure que ce vent fut doux,
Amour j'ai obtenu, amour j'ai regretté,
Amour qui m'a obligée à fuir ta beauté.

Contrainte à devoir rejeter cette perfection,
J'aspire à la folie avec telle privation,
Mon cœur abondant qui coule, et coule comme le Rhin,
Aura pour toutes ses dures souffrances pleuré en vain.
 
Old thoughts

mercredi 21 septembre 2011

L'aube du troisième jour

Pourquoi est-ce que j'écris, l'âme noire ?
Les sentiments légers, le corps pourri,
Pour te raconter tout ce désespoir.
Pour me vider en ton sein, ton esprit.

Je vois dans ses yeux, le reflet d'un cœur,
Ses sentiments légers, son corps nourri,
Il vit d'insouciante joie sans terreur.
Va heureux, gracieux lorsqu'il rit et jouit.

Et elle, amère d'une jalousie,
Tel le monde, sans issue et triste, sombre.
Qui tache ses souliers de sang qui gît,
Désespère et doit s'en remettre aux ombres.

Mais leur sort est le même, destin funeste,
Comme ce monde, sans issue, triste et sombre.
Je les vois, n'ayant que trois jours en reste,
En peur, s'embrasseront sous les décombres.

Ce bel univers que nous détruisons,
Avec toutes ces ruines, le ciel tombera.
Moi, m'accroche à mes espoirs, fais chanson,
De mes espoirs que je chante pour toi.

Au troisième jour, le jour sera fiel.
Et au moment où le ciel tombera,
La lune, brillante, nous servira de ciel,
La nuit, porteuse pour qui le voudra.

J'irai cueillir une étoile plus blanche,
Je la brandirai, mon cœur vers les airs.
La fin du monde et son feu d'avalanche,
Je te brandirai, mon cœur vers les airs.

Dawn of the Third day

dimanche 18 septembre 2011

Pulsion

Le cœur bat, tel un instrument à une armature donnée. Un organe qui va selon les crescendos et les staccatos de la vie. Il n'est que pure réflexion d'une âme cervicale, branchée sur ses impulsions. Cet ensemble synaptique qui regarde la vie comme un vulgaire objet profitable, que ses pensées aillent à contresens ou non, elles sont toutes dirigées, par une battue du cœur, le ramenant à l'ordre des choses. Car il est obsédé, et il veut tout savoir. Cette déesse sur le côté de la rue, parce qu'elle n'est pas attirée ne veut pas dire qu'elle n'est pas attirante pour autant. Et ces pensées qui font perdre toute romance, ces pensées qui rendent la chair à l'aspect le plus animal et primitif, un désir saugrenu plus fort que la raison.
Par jalousie, ennui et sevrage ? Par plaisir, passion et impulsion ? L'être humain est là dans toute sa nature, et ce qu'il veut est ta peau, tes yeux, tes cheveux, il va tout prendre jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Il va faire comme moi, et désirer secrètement ces plaisirs, les faire mijoter dans sa tête, et alors que le cœur rappelle à la raison, la déesse est déjà partie.
 
Pulse

lundi 12 septembre 2011

I'm overexcited about someone else's love

C'est ce temps de réalisation, et ce temps de contemplation. Ce temps d'excitation face à une réalité nouvelle, alors que je me détache et je dérive peu à peu vers un autre univers. Alors que je tombe dans les bras de quelqu'un que je ne connais pas... Que je me laisse m'enivrer par tout ce qui m'entoure, et tout ce qui m'attire, mon attirail attrapera ce que je veux, et ce que je veux je le veux bien, le vouloir beau, le voir en bel attirail. Je peux poser mes valises, arrêter de marcher et laisser ces marches martelées des pieds de descendants martyrs en ma direction.
Je me laisse porter par la vague, voguer en drague sur cet orage qui déferle par-dessus mon cœur.
 
I'm overexcited about someone else's love