mercredi 21 septembre 2011

L'aube du troisième jour

Pourquoi est-ce que j'écris, l'âme noire ?
Les sentiments légers, le corps pourri,
Pour te raconter tout ce désespoir.
Pour me vider en ton sein, ton esprit.

Je vois dans ses yeux, le reflet d'un cœur,
Ses sentiments légers, son corps nourri,
Il vit d'insouciante joie sans terreur.
Va heureux, gracieux lorsqu'il rit et jouit.

Et elle, amère d'une jalousie,
Tel le monde, sans issue et triste, sombre.
Qui tache ses souliers de sang qui gît,
Désespère et doit s'en remettre aux ombres.

Mais leur sort est le même, destin funeste,
Comme ce monde, sans issue, triste et sombre.
Je les vois, n'ayant que trois jours en reste,
En peur, s'embrasseront sous les décombres.

Ce bel univers que nous détruisons,
Avec toutes ces ruines, le ciel tombera.
Moi, m'accroche à mes espoirs, fais chanson,
De mes espoirs que je chante pour toi.

Au troisième jour, le jour sera fiel.
Et au moment où le ciel tombera,
La lune, brillante, nous servira de ciel,
La nuit, porteuse pour qui le voudra.

J'irai cueillir une étoile plus blanche,
Je la brandirai, mon cœur vers les airs.
La fin du monde et son feu d'avalanche,
Je te brandirai, mon cœur vers les airs.

Dawn of the Third day

Aucun commentaire:

Publier un commentaire