dimanche 18 septembre 2011

Pulsion

Le cœur bat, tel un instrument à une armature donnée. Un organe qui va selon les crescendos et les staccatos de la vie. Il n'est que pure réflexion d'une âme cervicale, branchée sur ses impulsions. Cet ensemble synaptique qui regarde la vie comme un vulgaire objet profitable, que ses pensées aillent à contresens ou non, elles sont toutes dirigées, par une battue du cœur, le ramenant à l'ordre des choses. Car il est obsédé, et il veut tout savoir. Cette déesse sur le côté de la rue, parce qu'elle n'est pas attirée ne veut pas dire qu'elle n'est pas attirante pour autant. Et ces pensées qui font perdre toute romance, ces pensées qui rendent la chair à l'aspect le plus animal et primitif, un désir saugrenu plus fort que la raison.
Par jalousie, ennui et sevrage ? Par plaisir, passion et impulsion ? L'être humain est là dans toute sa nature, et ce qu'il veut est ta peau, tes yeux, tes cheveux, il va tout prendre jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Il va faire comme moi, et désirer secrètement ces plaisirs, les faire mijoter dans sa tête, et alors que le cœur rappelle à la raison, la déesse est déjà partie.
 
Pulse

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