dimanche 16 octobre 2011

Irréel

Ici vivant, buvant l'amour qui m'est versé,
Une rêvasserie déposée devant moi,
Dans tout son irréel engouement ci-créé.
Moi, contemplative, de ton âme vois l'éclat.

Et puis toi... une image faite à mon image,
Ta fictive tête, sur tes fictives épaules,
Ton corps sensuel et parfait montant ma rage ;
Enchantement me faisant perdre le contrôle.

Mes rêves, fantasmes à la hauteur de tes courbes.
Mon imaginaire n'a limite que ton corps,
N'a que comme déception ces illusions fourbes.
Mes espoirs, mes désirs reposent dans tes yeux d'or.

Je ne peux m'empêcher de perdre la raison,
Mes pensées sont au paradis qu'est ta personne.
Ne me dis que je rêve, laisse mes convictions.
Merveilleuse, ne change ton nom pour Perséphone.

            Cauchemar illusoire,
            Réflexion d'illusion,
Ne peuvent que m'abandonner au désespoir,
Oh, entre quelques spectres de désillusion.

Je ne serais pas apte à sauver mon esprit,
Si, petite muse, n'était qu'imagination.
Virtuelle, viderai mon corps de tous ses cris.
Sinon, à ma déesse, prierai-je cette question :

            Puis-je te regarder,
            Et me laisser rêver ?
Mon feu d'amour, dans ton cœur, j'irai déposer.


Undream

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