La voilà, à la gorge déployée !
Ses livres, tombant de ses cuisses,
Glissant jusqu'à l'ardoise froide du sol.
Ses lèvres au bord de fendre, tant étirées !
À ma vue, ce sont ses cils qui plissent,
Alors que le spasme s'étend depuis son col.
On l'entend de la librairie jusqu'au musée !
L'éclat de sa voix qui résonne est immense.
Elle tremble, telles les nerveuses âmes frêles
Qui font vagues sur eaux paisibles.
C'est une vague de beauté à entendre, je pense.
Une vague venant briser la grêle
Sous ses pieds aux glissements risibles.
Son rire résonne d'une mélodieuse cadence.
Sa vie est une scène de comédie,
Où à la succession des drames
Alors que tout tombe de son monde,
Elle revient à la charge, sans répit
Et derrière elle, que tout se trame,
Elle défait les masques immondes.
C'est bien pour elle que je ris !
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