mercredi 27 janvier 2016

Le Baiser noir

Le lent tremblement qui se fait sentir
Des profondes palpitations intérieures.
L'étincelle voyage en mon for qui s'étire
Et s'épand des sensations meilleures.

Le toucher des pulpeuses est lent, saccadé
Puis envoûtant par ces nerfs qui s'électrisent
Et éclatent en une danse rythmée.
Se crispent mes membres, puis gisent.

Seulement, elles sont acérées et macèrent,
Ces pointes d'émail sous les lèvres.
L'étincelle meurt et mon œil se perd.
La noirceur monte à ma tête mièvre.

Il fait noir...

Les journées passent lentement
Depuis mon éveil sans lumière.
Je suis seule avec mon sang
Et mes plus désespérées prières.

Les mois passent en éternités.
Mes muscles tombent en silence,
Tendus pour être mieux asphyxiés.
Pourrissent les cellules en décroissance.

Les années passent pour toujours,
Comme le sang de mes veines tordues
Qui dans ma bouche devient lourd.
Je vis l'éternel silence parmi les cris confondus.


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