dimanche 10 janvier 2021

Hormonal

La quiétude dans ma tête légère,
C'est quelques milligrammes
Sous la langue, placés sur les nerfs
Pour taire le passé infâme.

J'ai les hormones dans le tapis
Et le mal-être lancé par la fenêtre.
Si je me permets d'être qui je suis
Ce n'est point grâce aux paraîtres.

J'ai construit une petite guillotine
Qui s'attache à la ceinture
Pour une charcuterie fine
Qui sent la moisissure.

Il y en a qui crient, dans l'hôpital,
Pour le froid de la réalité.
Je le faisais pour le mal
Entre mes jambes inséré.

C'est la trachée dilatée
Et le jardin sur le torse
Qui passent au couteau affuté
Quand mon corps signe son divorce.

Une pilule au soleil, l'autre sous la lune,
Pour savoir, deux fois par jour,
Que j'existe encore, sans lacunes,
En-dehors des passés trop lourds.

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