mardi 30 août 2011

We're growing old

Je suis trop vieux pour rêver. Ne grandis pas trop vite, et ne te lie pas au passé...
Et dire que ces petites années semblaient comme un ravin sociétal, un refus de ces instances qui disent nous aimer. Puis, nos chemins se sont agrandis, pour toujours prendre plus de place, et toujours partager aussi peu en commun sur nos routes. Ce mètre de large pour un kilomètre de vie, a toujours été un mètre avec toi, ni plus ni moins. Je voyais donc ces deux chemins, comme une immense allée paradisiaque menant tout droit vers une lumière si blanche, pensant qu'il ne s'agissait que d'un seul et même chemin, jusqu'à ce que je fonce sur une barrière qui m'était invisible.
Parce qu'on se sent à l'étroit, on ne veut plus continuer, en voyant le teint monotone qui a toujours été identique depuis le début. On préfère s'asseoir pendant que les autres marchent de l'avant. Je préfère attendre, voir quelqu'un qui voudra bien marcher avec moi, qui me portera et que je porterai.
Va, et grandis ! Je n'ai pas besoin de toi. Je vais attendre le moment où ma fatalité frappera.
 
We're growing old

dimanche 28 août 2011

I feel light, a ton more and it's like before

La vie n'est pas injuste, nos attentes sont tout simplement irréalistes.
Mon amour restera encore irréaliste pour un moment, le temps que le monde redevienne réel, le temps que je soie à nouveau capable d'être en contact avec le sol de mes émotions. Je n'irai pas crier à l'injustice qui m'est imposée, qu'on l'appelle fatalité ou non, je n'irai pas crier avec insouciance sur ces toits qui m'ont vus trainer des jours durant. Je me contenterai de mon sort, et des décisions qui en sont cause. Je contenterai mes noirs désirs par de rouges conforts, chaleureux si on le veut bien.
 
I feel light, a ton more and it's like before

mercredi 17 août 2011

Promenade

Laisse-moi te prendre la main, et allons marcher sur ce chemin.
Qu'allons-nous y faire ? Nous y promener. On va faire un voyage. Veux-tu ? Faire un voyage. J'ai envie de te parler, et de plonger dans tes yeux. Je veux te prendre contre moi, te laisser te fondre en moi. Je veux tout savoir de toi, jusqu'à la façon dont tu marches à mes côtés. Allons fumer sur le banc du parc, allons fumer en l'honneur de qui nous sommes, amusons-nous un peu à-côté de la route. Nous observerons les buissons avec hilarité. Et nous boirons jusqu'à arrêter de marcher, en succombant à ce qui nous entoure. Les arbres nous serviront de toit, et tes yeux de refuge.
J'ai préparé mes beaux souliers, viens-tu marcher avec moi ?
 
Let's take a walk

mardi 16 août 2011

Faim

J'ai aimé, j'aime, et j'aimerai. La fatalité conjuguée au passé, présent et futur. Aux souvenirs, à la vie et à la mort. À la nostalgie, à l'impulsivité et à l'avant-gardisme.
Les désirs passent avec le temps, se font porter dans cette vague dite temporelle, pour ne jamais être revus, ou ont le malheur de revenir nous hanter, et nous faire tomber en amour de nouveau. Et d'autres désirs, qui persistent, que l'on ne supprime jamais, qui nous font fondre dans l'ivresse.
Oh, j'aimerais avoir une part de toi, savais-tu, un peu par obsession ? De voir tes doigts se faire aller le long de mon bras, et songer à les manger s'ils étaient sucrés. Oh, petites pensées ridicules qui me font succomber. Je ne vois pas pourquoi, devrais-je, m'étendre contre toi et me laisser aller dans le flot qui circule présentement dans ma tête, et le laisser déverser en toi. Te faire l'amour comme je ne l'ai jamais fait.
 
Que dis-je, j'ai faim, faim de tout. Mais je suis gênée, voudrais-tu être celle qui me prendra cette nuit ?
 
Eating a part of you

dimanche 14 août 2011

Actes et poésies

Je ne saurais dire les mots directement. Plutôt que d'écrire ces trois petits qui maintes fois ont été répétés par toutes les bouches de notre humanité, j'irai crier sur mon papier que tu es une concupiscence, le parachèvement de mon âme, le joyau si précieux que je garderais toujours contre moi, l'amie à laquelle je me confierais jusque dans les plus troubles eaux de ma vie, mon désir secret de mon jardin intérieur que je chéris jusqu'à en perdre la vie, mon obsession affective qui me donne ma dose quotidienne et fait monter en moi ces sentiments jusqu'à ma tête, mon petit paradis personnel dans lequel je vis chaque jour, ma douce moitié pour laquelle je sacrifierai tout jusqu'à m'éteindre, le petit sourire qui m'est toujours donné même lors de mes plus grandes tristesses, cet ange que je prie sans cesse, la personne pour qui j'éprouve tout jusqu'au plus profond des tripes, qui me fait gueuler le plus petit de mes sentiments qui fait fondre mon cœur en une fraction de seconde par ton simple toucher.
« Comment dirais-je... Que c'est embarrassant, c'est que... disons toi et moi... vois-tu, je t'aime ? »

Poetry and acts

dimanche 7 août 2011

Chat

Il a toujours tout signifié pour ma vie, l'âme que je ne saurais voir partir, et que j'échangerais tout, jusqu'à la mort de la mienne, pour sa survie et son bien-être. Le personnage parfait qui m'a adopté, et souhaite toujours plus de ma part, mais jamais trop. Un peu de désir à droite, et un peu de retenue à gauche. Oh, finirai-je jamais par voir ce qu'il y a après, je ne veux rien perdre, seulement vivre à ses côtés, et continuer ce petit chemin qui se construit au fil de toutes ces années.
 
Comment dire, dans toute mon immaturité, tu es comme un chat. Tes griffes font mal, mais ton poil est doux. Laisse-moi plonger dans tes beaux yeux, mêlés de métal et d'agate. Lorsque mes doigts caressent à loisir ta tête et ton dos élastique.

Let's not kiss each other, shall we ?

jeudi 4 août 2011

Jardin secret

Quel est ce pouvoir, à écrire en toute conscience qu'un destinataire n'est qu'absent ? À savoir l'inutilité de ce défoulement que je voudrais connaître avec une réponse ? Parce que j'éprouve tout ce qu'il y a dans mon cœur, sans savoir si tu l'éprouves. Pourrais-je te lire, et aller fouiller dans les plus profonds de tes secrets, et lire noir sur blanc les vérités de ce cœur que j'envie ? Je ne désire que vérités, non ne désirais-je une quelconque joie réciproque. Parce que je ne peux pas vivre en silence, jamais mon cœur arrêtera-t-il de battre, battra-t-il encore pour toi.
Ce petit secret que je garde dans mon jardin, je n'attends qu'à me faire ouvrir les portes, pour que tout s'échappe. Sera-t-elle impassible ou enchantée ? Ou suis-je dans le tort, et depuis des siècles quelqu'un est-il déjà de l'autre côté de ma porte, et n'attend que le moment où je me retournerai pour regarder à l'intérieur de moi, et m'avouer que je le savais depuis tout ce temps.
Dis-moi que les fleurs sont toujours belles, je ne les ai pas vues depuis longtemps.

First feelings

mardi 2 août 2011

Muscle Museum

Que d'inspiration à déverser ma tête sur une feuille. Que d'ennui à ne savoir quoi écrire. Que fais-je, alors, seul dans cette marrée d'humains ? Je pleure, et je pleure bien. Me le demandera-t-on, je ne sais contrôler ces pulsions meurtrières comme ces idées noires qui me hantent jusqu'au plus profond des tripes, et font tergiverser mes émotions vers un vase peu réceptif à recevoir mon instabilité.
Des cordes de marionnette, une marionnette sociétale, qui me veut bien, qui me fait marcher en rangs vers une porte. Mais, même avec un contrôle absolu, un plafond restera toujours un obstacle à faire passer les cordes, et ainsi me voit-on, libre à être enchaîné de plein gré, de pleurer ma joie, de frapper contre la douceur de ma vie et de regretter les bons moments. Oh, vais-je mourir ? Le veux-je ? Qui en sait, probablement pas moi, alors plutôt un autre que moi pour décider de mon sort.
Je me veux manipulé par tes cordes, je te veux, pour que tu me redresses, que tu me fasses sourire lorsque l'océan déferle sous mes paupières. Je veux que tu m'empêches d'être malheureux, pour l'éternité. Sois Érato, et j'écrirai sous ton joug.
Saurais-tu donner tel amour ?... Ne vois-tu pas que je veux, suppliant pour davantage ? Ne m'adore pas, mais ne m'ignore pas.
Voudrais-tu être ma muse ?

I feel like in a museum made of muscles