Hier, j'ai embrassé la mort,
Sous le regard des cieux
Trop peu glorieux.
J'ai enfourché son don de sort
Et délaissé mon âme aux vieux
Ports d'attache haillonneux.
Aujourd'hui, je goûte amèrement le Ciel,
De son divin arsenic donné
En cadeau empoisonné.
Tombe ! Par pitié, que je tombe véniel
Dans le grand gouffre enflammé
Qu'est l'enfer renfermé.
Mon cœur est en chute libre
Il tombe, il tombera toujours,
il
succombe
à
tout.
Et sur le sol gît les tripes calcinées.
De mon cœur déraciné.
« Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la matière. » - Charles Baudelaire
vendredi 27 décembre 2013
Muse muète
Petite âme vagabonde, qui gambade sur la rambarde, ne laisse pousser que des fleurs au fond de ses mains. Tes plis terreux, longtemps fontaine d'apaisement pour mes chagrins, s'avèrent sables arides et contrées désertiques. J'ai l'âme asséchée.
Petite âme moribonde, qui s'étend de son long sur les sols pavés de ma cité, ne laisse grincer que le plus vieux des engrenages, le plus usé qui a été tant susurré à mes yeux. Il a tourné, comme la Terre tourne, m'alimentant de pensées peu pures, et d'autres dignes d'anges. Mais ma tête en tergiversant, il a trop tourné, comme la terre tourne, comme tu te retournes.
Mes rêves ont le goût d'un dernier jour. De derniers moments de sanité, de blancs instants qui seront bientôt incertains. L'âme en rogne n'est pas un ordre pour une plume aussi faible que la mienne, mais bien un cul-de-sac amer pour mes pensées florissantes. Tu n'as conscience de ces poèmes qui te sont dédiés. Et sous ce dernier toit habité je scanderai ce malheur de passage, pour mon passage vers l'enfer des jours derniers : "Si ce n'est pour l'amour, fais-le pour la plume. Fais de cette soirée le dernier conte raconté, la dernière strophe de mon œuvre poétique. Eus-je d'yeux que pour te mirer, muse, je n'ai maintenant que doigts entachés d'encre, laisse-moi finir cette histoire. Pour moi, pour nous, pour toi."
Et ainsi partirai-je à jamais, je finirai ce que j'eus à finir. Si tu le veux, ce texte de pacotille sera à toi, si tu me laisses le finir. À la dernière seconde clamerai-je : "je t'aim
.
Petite âme moribonde, qui s'étend de son long sur les sols pavés de ma cité, ne laisse grincer que le plus vieux des engrenages, le plus usé qui a été tant susurré à mes yeux. Il a tourné, comme la Terre tourne, m'alimentant de pensées peu pures, et d'autres dignes d'anges. Mais ma tête en tergiversant, il a trop tourné, comme la terre tourne, comme tu te retournes.
Mes rêves ont le goût d'un dernier jour. De derniers moments de sanité, de blancs instants qui seront bientôt incertains. L'âme en rogne n'est pas un ordre pour une plume aussi faible que la mienne, mais bien un cul-de-sac amer pour mes pensées florissantes. Tu n'as conscience de ces poèmes qui te sont dédiés. Et sous ce dernier toit habité je scanderai ce malheur de passage, pour mon passage vers l'enfer des jours derniers : "Si ce n'est pour l'amour, fais-le pour la plume. Fais de cette soirée le dernier conte raconté, la dernière strophe de mon œuvre poétique. Eus-je d'yeux que pour te mirer, muse, je n'ai maintenant que doigts entachés d'encre, laisse-moi finir cette histoire. Pour moi, pour nous, pour toi."
Et ainsi partirai-je à jamais, je finirai ce que j'eus à finir. Si tu le veux, ce texte de pacotille sera à toi, si tu me laisses le finir. À la dernière seconde clamerai-je : "je t'aim
.
samedi 7 décembre 2013
Blunt
Bella adorée
Par un soir de mai,
Est partie s'amuser, trinquer l'amourette.
Par un soir de mai,
Est partie s'amuser, trinquer l'amourette.
Partie succomber
Aux désirs et volontés
D'un brin somptueux au goût d'allumettes.
Ô joli esprit en ton sein.
Éteins tes ardeurs, ton corps
Mis à néant mais pas moins mort,
Seulement ivre quoique sans vin.
À tes lèvres porté, un noir spliff,
Somatiquement attirant,
Ravivant le feu attisant,
Qui brûle comme une forêt d'ifs.
C'est ton âme qui s'excite.
Tes sens font appel, crier
De joie, exaltation arrachée
Qui fera vite bouche clapite.
Il a joint le bonheur à un morceau de papier,
Un bout de paradis en fin de route,
Tu t'y conduis de toute
Ta tête aux visions irisées.
Bella adorée
Ira vaciller,
S'écraser contre moi, seulement contente
D'avoir goûté
Un peu de gaieté
Dans la fumée qui sort de sa bouche qui chante.jeudi 5 décembre 2013
L'Enchanteresse
J’ai marché sur les paliers de Mnémosyne, à étendre mes regrets sur son autel de marbre. Je n’ai pu que mirer Érato, son aimable fille, à la lyre tant exaltante qu’adoucissante. Qu’importaient mes pieds sur le gravier si mes yeux me transportaient sur un nuage. Mais les noires pensées qu’habitaient mon âme étaient l’ire de mon cœur, quelle que soit la muse, je ne pourrais me départir des fragments de mon esprit.
J’ai trop longtemps oublié, oublié les acteurs de ma vie. Antagonistes déchus comme héros passionnels, ils sont tous passé par le tourment tournoyant de ma tête en défaite. Car j’ai de ces mentalités d’oubli. Le plus vif et puissant souvenir n’est que bribe entachée d’émotions, la plus grande confidence qu’un potin vulgaire. J’ai de ces amis qui sont des âmes hostiles, puisqu’à ne plus leur parler, ma tête les pousse vers le recoin le plus sombre et hostile de ma raison. De ces âmes, il n'en existe qu'une seule exception, une seule fleur, me direz-vous : mon hymen, ma dulcinée ? Jamais eusse été mon hymen, faudrait-il qu’elle commence par réduire son immuable présence en mon sein, mais peut-être fut-elle dulcinée, c'est celle qui demeure éternelle.
L’unique que mon cœur a longtemps choisi, que j’ai déposée sur l’autel face aux regards ardents des passions, tu es plus éternelle que le temps lui-même. Nous avons crié de ces mots qui ne s’effacent pas, et que ma tête d’oubli s’en souvienne, tu es feu parmi ces gens d’eau, et jamais tu ne t’éteindras. Ce sont tes étreintes, ce sont tes pensées, c’est qui tu es.
Et moi, je ne sais plus qui je suis.
J’ai trop longtemps oublié, oublié les acteurs de ma vie. Antagonistes déchus comme héros passionnels, ils sont tous passé par le tourment tournoyant de ma tête en défaite. Car j’ai de ces mentalités d’oubli. Le plus vif et puissant souvenir n’est que bribe entachée d’émotions, la plus grande confidence qu’un potin vulgaire. J’ai de ces amis qui sont des âmes hostiles, puisqu’à ne plus leur parler, ma tête les pousse vers le recoin le plus sombre et hostile de ma raison. De ces âmes, il n'en existe qu'une seule exception, une seule fleur, me direz-vous : mon hymen, ma dulcinée ? Jamais eusse été mon hymen, faudrait-il qu’elle commence par réduire son immuable présence en mon sein, mais peut-être fut-elle dulcinée, c'est celle qui demeure éternelle.
L’unique que mon cœur a longtemps choisi, que j’ai déposée sur l’autel face aux regards ardents des passions, tu es plus éternelle que le temps lui-même. Nous avons crié de ces mots qui ne s’effacent pas, et que ma tête d’oubli s’en souvienne, tu es feu parmi ces gens d’eau, et jamais tu ne t’éteindras. Ce sont tes étreintes, ce sont tes pensées, c’est qui tu es.
Et moi, je ne sais plus qui je suis.
jeudi 28 novembre 2013
Krokodil
Tergiversements incertains et extases spontanées. Mordre, mordre, mordre, j'ai besoin de ta chair. J'ai les dents nouées à ta peau, macérées au rouge de ton corps, elles absorbent le liquide qui coule hystériquement.
C'est une dose mortelle montée à ma tête, elle consumera mes pensées, comme le crocodile qui dévore sa proie insouciante. La pauvre délabrée en moi a l'alpha-chlorodide qui dévore sa foi insignifiante. J'explose de l'intérieur, une magnifique histoire brûlée de son parchemin par le feu vif des révolutions sanguinaires. Le patriote gît au sol, desséché de son sang, il a son fusil perché sur mon cerveau, et son canon de douces mélodies fait tonner la mort. Il m'a laissé des dents en forme de gâchette et une langue de poudre à canon. J'explose de l'intérieur, et mes éclats se déversent en rivière de feu sur tes surfaces froides. J'irai éteindre ta rivière de mon tison macabre, de ma démence flambante.
Puis quelques années hors de l'éternité, je ramasserai mes sens, temporairement délaissés au froid de l'hiver, et leur ordonnerai de fermer tranquillement tes yeux, tes mirettes affolées. Ô belle âme, lave-moi ce sang de ton visage et redonne-moi ton sourire d'autrefois. Diras-tu, ce vermillon est le tien, c'est la fatalité qui t'a mordu les lèvres, et ce sort coule par tes entrailles sur la neige. Il entache les plus beaux et entiche les plus fous. Pour moi, il n'est que couleur sur une toile vide. Prends ce tissus et efface-moi ces crimes que j'eus osé dépeindre.
C'est une dose mortelle montée à ma tête, elle consumera mes pensées, comme le crocodile qui dévore sa proie insouciante. La pauvre délabrée en moi a l'alpha-chlorodide qui dévore sa foi insignifiante. J'explose de l'intérieur, une magnifique histoire brûlée de son parchemin par le feu vif des révolutions sanguinaires. Le patriote gît au sol, desséché de son sang, il a son fusil perché sur mon cerveau, et son canon de douces mélodies fait tonner la mort. Il m'a laissé des dents en forme de gâchette et une langue de poudre à canon. J'explose de l'intérieur, et mes éclats se déversent en rivière de feu sur tes surfaces froides. J'irai éteindre ta rivière de mon tison macabre, de ma démence flambante.
Puis quelques années hors de l'éternité, je ramasserai mes sens, temporairement délaissés au froid de l'hiver, et leur ordonnerai de fermer tranquillement tes yeux, tes mirettes affolées. Ô belle âme, lave-moi ce sang de ton visage et redonne-moi ton sourire d'autrefois. Diras-tu, ce vermillon est le tien, c'est la fatalité qui t'a mordu les lèvres, et ce sort coule par tes entrailles sur la neige. Il entache les plus beaux et entiche les plus fous. Pour moi, il n'est que couleur sur une toile vide. Prends ce tissus et efface-moi ces crimes que j'eus osé dépeindre.
vendredi 22 novembre 2013
Macabre
Ceci est le manifeste de mon âme,
Entends les cris de mon cœur,
Le déchirement lent et infâme
Des limbes qui croupissent à l'intérieur.
Noir profond qui sans réel fond
S'étend jusqu'à mes mains
Et salit de charbon
Le plus doux des matins.
Je suis morte depuis des années,
Dis-je, des siècles bien peu glorieux,
Pour médiocre épitaphe de l'éternité,
Qui gît rouillée sous ciel pluvieux.
Mais mes mains ne connaissent cette tombe,
Ce corps et cette chair, autrefois miennes,
Délaissés à eux seuls, qu'ils succombent
Comme au joug de la plus fervente arienne.
Ce sont des mots pointus comme des flèches,
Perçant le ciel purifié de pensées incubes
Dans ma tête, ma reine flammèche,
Succombera la succube.
Tout a péri, ce que je voyais d'elle,
Ce qui elle, était en moi, maintenant perfide,
A arraché de la poète dans sa tourelle,
Destinée à fracasser le sol humide.
Je ne puis te mirer, t'admirer,
De penser encor ta présence en mon sein,
Seppuku ! À ma tête, ton aimée,
Mon cher divin, ceci est la fin.
Entends les cris de mon cœur,
Le déchirement lent et infâme
Des limbes qui croupissent à l'intérieur.
Noir profond qui sans réel fond
S'étend jusqu'à mes mains
Et salit de charbon
Le plus doux des matins.
Je suis morte depuis des années,
Dis-je, des siècles bien peu glorieux,
Pour médiocre épitaphe de l'éternité,
Qui gît rouillée sous ciel pluvieux.
Mais mes mains ne connaissent cette tombe,
Ce corps et cette chair, autrefois miennes,
Délaissés à eux seuls, qu'ils succombent
Comme au joug de la plus fervente arienne.
Ce sont des mots pointus comme des flèches,
Perçant le ciel purifié de pensées incubes
Dans ma tête, ma reine flammèche,
Succombera la succube.
Tout a péri, ce que je voyais d'elle,
Ce qui elle, était en moi, maintenant perfide,
A arraché de la poète dans sa tourelle,
Destinée à fracasser le sol humide.
Je ne puis te mirer, t'admirer,
De penser encor ta présence en mon sein,
Seppuku ! À ma tête, ton aimée,
Mon cher divin, ceci est la fin.
vendredi 15 novembre 2013
La Demoiselle au rouge à lèvre
Blanche dans tes petits accoutrements,
Tu calles la bouteille éternelle,
Avec tes allures, ton corps incessant,
Jamais reposé des ritournelles.
La clope au coin du plaisir,
Repose tranquillement et brûle
En frémissements discrets, sentir
Sa rougeur chauffer le crépuscule.
Innocemment parfumée,
Ta candeur si adorable,
Des âmes qui font patienter
Le trépide et le délectable.
Remets encor ce rouge, ce mauve,
Sur tes mordantes, tes pulpeuses,
Et fais de moi fauve
À l'assise aguicheuse.
Tes douces étoffes brûleront
En un feu acharné et rouge.
Rien ne t'y contraint, sinon
La coupe peu pleine de Rouge.
Oh milady, tu rends concupiscent,
Cupide au charnel, peinard,
J'irai fermer tes mirettes, coulant
En toi jusqu'à écouler le pinard.
Tu calles la bouteille éternelle,
Avec tes allures, ton corps incessant,
Jamais reposé des ritournelles.
La clope au coin du plaisir,
Repose tranquillement et brûle
En frémissements discrets, sentir
Sa rougeur chauffer le crépuscule.
Innocemment parfumée,
Ta candeur si adorable,
Des âmes qui font patienter
Le trépide et le délectable.
Remets encor ce rouge, ce mauve,
Sur tes mordantes, tes pulpeuses,
Et fais de moi fauve
À l'assise aguicheuse.
Tes douces étoffes brûleront
En un feu acharné et rouge.
Rien ne t'y contraint, sinon
La coupe peu pleine de Rouge.
Oh milady, tu rends concupiscent,
Cupide au charnel, peinard,
J'irai fermer tes mirettes, coulant
En toi jusqu'à écouler le pinard.
jeudi 10 octobre 2013
Tension
J'ai la bouche muette,
Les pieds perdus sur les sols gris,
Tentant la badine d'amourette
Dans mes membres taris.
J'ai la conscience vide,
Les neurones brûlés,
La tête d'embrumes perfides
Remplie d'émotions ficelées.
La corde me noue le cou,
Dans une tension parfaite,
Une blanche tension floue
Euphorique et peu discrète.
J'ai quitté le bal des pendus,
Ses lustres et ses airs,
Troqués pour une claire avenue,
Rouge d'amour et de lumières.
Marchant souillé,
Marchand paumé,
M'apostrophant contre quelque trottoir de diffamie,
Ventant âmes pures,
Vendant sulfure,
Se retrouve vite seul contre mon dédain, protégeant le cœur de mes passions, attachées à une corde tendue à mon cou.
Ni mots dits, ni pensés,
L'amour infini montant, montant d'entrain,
Faisant de mon âme explosée,
Un petit battement certain.
Les pieds perdus sur les sols gris,
Tentant la badine d'amourette
Dans mes membres taris.
J'ai la conscience vide,
Les neurones brûlés,
La tête d'embrumes perfides
Remplie d'émotions ficelées.
La corde me noue le cou,
Dans une tension parfaite,
Une blanche tension floue
Euphorique et peu discrète.
J'ai quitté le bal des pendus,
Ses lustres et ses airs,
Troqués pour une claire avenue,
Rouge d'amour et de lumières.
Marchant souillé,
Marchand paumé,
M'apostrophant contre quelque trottoir de diffamie,
Ventant âmes pures,
Vendant sulfure,
Se retrouve vite seul contre mon dédain, protégeant le cœur de mes passions, attachées à une corde tendue à mon cou.
Ni mots dits, ni pensés,
L'amour infini montant, montant d'entrain,
Faisant de mon âme explosée,
Un petit battement certain.
vendredi 20 septembre 2013
Baby Darling Doll Face Honey
Comme mon âme s'en voit rougie
Mon cœur, des tripes aux os,
Elles mènent à toi, baby.
Elles vibrent par toi, de nouveau.
Perdue plus loin, par le plus houleux feeling.
Laissée débordante, la voix claironnante ;
Tous ces je t'aime, darling.
De toutes ces muses, ton œil est la plus charmante.
Mais, quoique peu poétesse,
Ton visage rayonnant à travers moi
Dans chaque page de livre, doll face,
Chaque poème, chaque vers, tant d'émoi.
Par mille fois, mon cœur a rougi,
Désireux de tes tendresses.
Mielleuse voix que tu as, honey,
Ô comme tu m'en vois ravie, en ivresse.
Mon Baudelaire ou mon Nelligan
T'écriront jusqu'à la fin des temps.
Mon cœur, des tripes aux os,
Elles mènent à toi, baby.
Elles vibrent par toi, de nouveau.
Perdue plus loin, par le plus houleux feeling.
Laissée débordante, la voix claironnante ;
Tous ces je t'aime, darling.
De toutes ces muses, ton œil est la plus charmante.
Mais, quoique peu poétesse,
Ton visage rayonnant à travers moi
Dans chaque page de livre, doll face,
Chaque poème, chaque vers, tant d'émoi.
Par mille fois, mon cœur a rougi,
Désireux de tes tendresses.
Mielleuse voix que tu as, honey,
Ô comme tu m'en vois ravie, en ivresse.
Mon Baudelaire ou mon Nelligan
T'écriront jusqu'à la fin des temps.
Romance Apocalyptique
L'âme lestée au loin,
Se lovant au vent de lavande,
Reluisant tel l'eau et le vin,
Languissante allure en demande.
Elle se cassera au roc,
Brisée comme la victime accroupie,
Hors combat et en loques,
Criera son calvaire d'un éclair étréci.
Se lovant au vent de lavande,
Reluisant tel l'eau et le vin,
Languissante allure en demande.
Elle se cassera au roc,
Brisée comme la victime accroupie,
Hors combat et en loques,
Criera son calvaire d'un éclair étréci.
mercredi 18 septembre 2013
Milady
Milady, trinquant l'amourette,
Assoiffée de ces corps, ces vies,
Ira plonger dans mes mirettes
Y boire cette eau-de-vie.
Par soirs de pluie, pleuvra,
Dans sa gorge l'ivresse,
Dans son coeur la joie
Des amours illusoires sans finesse.
Vacillante, milady en désarroi,
Plongera son corps aveuglément
Vers quelques âmes de mauvaise foi
Ou vertueuses naïvement.
Elle consommera le vin,
Délectable pavanement,
Et se consumera en vain
Dans quelque étreinte d'amant.
Assoiffée de ces corps, ces vies,
Ira plonger dans mes mirettes
Y boire cette eau-de-vie.
Par soirs de pluie, pleuvra,
Dans sa gorge l'ivresse,
Dans son coeur la joie
Des amours illusoires sans finesse.
Vacillante, milady en désarroi,
Plongera son corps aveuglément
Vers quelques âmes de mauvaise foi
Ou vertueuses naïvement.
Elle consommera le vin,
Délectable pavanement,
Et se consumera en vain
Dans quelque étreinte d'amant.
mardi 25 juin 2013
Bitter Biter
Prise entre êtres et avoirs,
Ton cœur en peine est triste portrait
De jours trop peu vécus hors du noir,
Trop de ces amours imparfaits.
Ô jeune sans épaules,
Sur lesquelles t'apitoyer,
Vider ton âme hors de contrôle,
Hors de ton corps noyé.
Prise entre faires et savoirs,
Trop entichée de ces corps d'attraits,
Aussi déserts que le plus vieux des manoirs
Abandonné de ceux qui aimaient.
Je n'ai que mots pour tes problèmes,
Tes regrets, tes peines, tes émois :
Tombe en amour avec toi-même,
Un jour tu ne possèderas plus que toi.
![Bitter biter](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vGlFhqJWuatSXu7qutyLP2wmcYp2WlJitDZH6ZFdstsiLjhorHPBVnX7DUe6em0OtaxU-ALgMZ6_y58qL00JRWR-warcUsxQHi1MwaGuMJqBXI3yIHkD9icpTP8gK8q6QeQXD-NzC6lMbRwU9FTBc4=s0-d)
Ton cœur en peine est triste portrait
De jours trop peu vécus hors du noir,
Trop de ces amours imparfaits.
Ô jeune sans épaules,
Sur lesquelles t'apitoyer,
Vider ton âme hors de contrôle,
Hors de ton corps noyé.
Prise entre faires et savoirs,
Trop entichée de ces corps d'attraits,
Aussi déserts que le plus vieux des manoirs
Abandonné de ceux qui aimaient.
Je n'ai que mots pour tes problèmes,
Tes regrets, tes peines, tes émois :
Tombe en amour avec toi-même,
Un jour tu ne possèderas plus que toi.
lundi 24 juin 2013
Momentanément
Mon être a goûté le ciel,
D'un instant si court, quasi irréel,
Pouvant remplir douces éternités,
Douces vies vécues par milliers.
La perfection a coulé dans ma bouche
Par quelques baisers farouches,
Ou d'autres tendres, je t'ai sentie
En moi, dans mon cœur attendri.
Ton regard m'a percé, abattu
Et reconstruit, d'un instant ténu.
Ton cœur s'est installé confortablement
Entre le mien et le firmament.
Ô combien de mots pour l'aphrodisie,
L'amour, la succombée et leurs vies,
Qui naissent aussi rapidement que le baiser,
Mais sans mort aucune, me transformer.
Mon cœur n'est pas tribu pour jeunes âmes,
Mais le mien, que tu me le réclames,
Je te le donnerai entier
Car je sais, tu n'iras le vider.
D'un instant si court, quasi irréel,
Pouvant remplir douces éternités,
Douces vies vécues par milliers.
La perfection a coulé dans ma bouche
Par quelques baisers farouches,
Ou d'autres tendres, je t'ai sentie
En moi, dans mon cœur attendri.
Ton regard m'a percé, abattu
Et reconstruit, d'un instant ténu.
Ton cœur s'est installé confortablement
Entre le mien et le firmament.
Ô combien de mots pour l'aphrodisie,
L'amour, la succombée et leurs vies,
Qui naissent aussi rapidement que le baiser,
Mais sans mort aucune, me transformer.
Mon cœur n'est pas tribu pour jeunes âmes,
Mais le mien, que tu me le réclames,
Je te le donnerai entier
Car je sais, tu n'iras le vider.
mardi 18 juin 2013
La Fille aux souliers rouges
À la distinguée, de l'intriguée,
De ses ruses inconscientes
M'est allumé feu momentané
Par présence non moins ardente.
De cheveux uniques,
Aux accoutrements fringants,
Ne laissera de cœur cynique
Que le mien désireux affriolant.
Ne te retourne, dévore
Ce livre que tu tiens, acquis
De sa poésie mignonne ou gore,
N'est que mystère aguerri.
Petite perfection, parfaite
De tes allurantes manières,
Friandise des mirettes
Qui attise tel le feu au fer.
Comme ta présence est abreuvoir
À mes menus désirs
Qui étanche tel la Loire
La soif d'un de tes simples rires.
Non de fixations perverses,
Mes yeux, je te les donnerais,
Mais sans douleur me bouleverse,
Car les âmes de cœur ne meurent jamais.
De ses ruses inconscientes
M'est allumé feu momentané
Par présence non moins ardente.
De cheveux uniques,
Aux accoutrements fringants,
Ne laissera de cœur cynique
Que le mien désireux affriolant.
Ne te retourne, dévore
Ce livre que tu tiens, acquis
De sa poésie mignonne ou gore,
N'est que mystère aguerri.
Petite perfection, parfaite
De tes allurantes manières,
Friandise des mirettes
Qui attise tel le feu au fer.
Comme ta présence est abreuvoir
À mes menus désirs
Qui étanche tel la Loire
La soif d'un de tes simples rires.
Non de fixations perverses,
Mes yeux, je te les donnerais,
Mais sans douleur me bouleverse,
Car les âmes de cœur ne meurent jamais.
lundi 27 mai 2013
Le Ballet
Je suis allée danser au ballet.
De muses et frivoles, ce sont tes yeux
Qui ont absorbé mon filet
Éteint les lustres et comblé mon vœu.
Les archets ont délaissé les violons,
Les tintements se sont tous enfuis
De mes oreilles curieuses de ton son
De voix qui me séduit.
Oh, comme la bella a dansé,
Dans toute ma gêne je l'ai mirée,
Battre les mesures, l'ai admirée.
Jouir dans sa beauté, je ne pus que la fixer.
Quand elle s'arrêta, la musique reprise,
Ce fut mon cœur qui tonna la cadence.
Mon cœur débordant qui frise
Sortir de sa cage par mon bonheur immense.
Danse, danse, ma beauté,
De toutes les fleurs, nulle ne m'a parue
Aussi ravissante, ne m'a autant attisé.
Je t'aime, je t'aime, mon cœur veut valser.
Avec toi, valser avec ton cœur.
De muses et frivoles, ce sont tes yeux
Qui ont absorbé mon filet
Éteint les lustres et comblé mon vœu.
Les archets ont délaissé les violons,
Les tintements se sont tous enfuis
De mes oreilles curieuses de ton son
De voix qui me séduit.
Oh, comme la bella a dansé,
Dans toute ma gêne je l'ai mirée,
Battre les mesures, l'ai admirée.
Jouir dans sa beauté, je ne pus que la fixer.
Quand elle s'arrêta, la musique reprise,
Ce fut mon cœur qui tonna la cadence.
Mon cœur débordant qui frise
Sortir de sa cage par mon bonheur immense.
Danse, danse, ma beauté,
De toutes les fleurs, nulle ne m'a parue
Aussi ravissante, ne m'a autant attisé.
Je t'aime, je t'aime, mon cœur veut valser.
Avec toi, valser avec ton cœur.
lundi 18 mars 2013
Navigation
Délaissés sous ciels moins clairs,
Moins lumineux que les plus blancs d'hier,
Nos esprits se perdent dans le vent.
Frappant les murs de couvents.
Éclatent et claquent les éclairs,
Ceux de l'air et de la terre.
Terre native à notre orage fougueux,
Notre pluie d'accalmie et nos restes de feux.
Éléments déchaînés que nos liens,
Nos trocs émotifs, maillons de désir,
Chaînes tendues que nos desseins
Funestes amours à subir.
Vague de mer, vague de chair,
Vague claire, vague chère.
Et prise par prise de moins,
Nos amours partent comme des ondes,
Nous nous perdons au loin,
Dans des eaux plus profondes.
Moins lumineux que les plus blancs d'hier,
Nos esprits se perdent dans le vent.
Frappant les murs de couvents.
Éclatent et claquent les éclairs,
Ceux de l'air et de la terre.
Terre native à notre orage fougueux,
Notre pluie d'accalmie et nos restes de feux.
Éléments déchaînés que nos liens,
Nos trocs émotifs, maillons de désir,
Chaînes tendues que nos desseins
Funestes amours à subir.
Vague de mer, vague de chair,
Vague claire, vague chère.
Et prise par prise de moins,
Nos amours partent comme des ondes,
Nous nous perdons au loin,
Dans des eaux plus profondes.
lundi 7 janvier 2013
Le Corbeau
Ô corbeau des prairies,
Au grand noir plumage,
Non n'offusquerais-je votre ramage,
Je m'en verrais vite appauvri.
Ô corbeau, de ton arbre perché,
Le piètre admirateur qui te suit,
Le poète amateur que je suis,
Penche me retrouver.
Corbeau de blancs arbres,
À l'automne si prononcé,
Vient adoucir mon printemps courroucé,
Adoucir mon cœur de marbre.
Feuilles rouges d'arbre grand,
Bouleau imposant d'où tu te tiens,
Laisse tomber tes mots en mon sein,
Non ces feuilles balayées par le vent.
« Grand corbeau » clamai-je à ta vue,
« Agite ton bec comme un baiser,
Que je monte, sans t'en aller. »
Me diras-tu corbeau : « jamais plus ! »
Au grand noir plumage,
Non n'offusquerais-je votre ramage,
Je m'en verrais vite appauvri.
Ô corbeau, de ton arbre perché,
Le piètre admirateur qui te suit,
Le poète amateur que je suis,
Penche me retrouver.
Corbeau de blancs arbres,
À l'automne si prononcé,
Vient adoucir mon printemps courroucé,
Adoucir mon cœur de marbre.
Feuilles rouges d'arbre grand,
Bouleau imposant d'où tu te tiens,
Laisse tomber tes mots en mon sein,
Non ces feuilles balayées par le vent.
« Grand corbeau » clamai-je à ta vue,
« Agite ton bec comme un baiser,
Que je monte, sans t'en aller. »
Me diras-tu corbeau : « jamais plus ! »
mercredi 2 janvier 2013
Pensées de pavoisie
À l'arrachée,
La rêche rengaine courroucée,
À la cacher ;
Les prêcheries chassées.
Le cœur éclaté de ses cavales en claques,
Ses éclats d'accalmie et son calme chaotique,
Se casse et court, partant en claque,
Comme une cavalerie au portique
Il bat, il bat, un tambour de calembours,
Son tintamarre tonitruant de ses tons tonifiants,
Tape de toute force mon torse haut d'une tour,
Badine et boit, bravant qu'au moins méfiant.
Il chante, il chante, de sa chaleur immense,
Sous les chants sifflés et humés,
Sous ses sentiments il danse,
Va et chante, répandant sa fumée.
Singing lalala,
Puis se lamente.
Maluron le lura,
Il se plaint sur la pente.
La rêche rengaine courroucée,
À la cacher ;
Les prêcheries chassées.
Le cœur éclaté de ses cavales en claques,
Ses éclats d'accalmie et son calme chaotique,
Se casse et court, partant en claque,
Comme une cavalerie au portique
Il bat, il bat, un tambour de calembours,
Son tintamarre tonitruant de ses tons tonifiants,
Tape de toute force mon torse haut d'une tour,
Badine et boit, bravant qu'au moins méfiant.
Il chante, il chante, de sa chaleur immense,
Sous les chants sifflés et humés,
Sous ses sentiments il danse,
Va et chante, répandant sa fumée.
Singing lalala,
Puis se lamente.
Maluron le lura,
Il se plaint sur la pente.
S'abonner à :
Messages (Atom)