vendredi 29 avril 2011

Chants

Cette bouche qui souffle, vent de réconfort à mes oreilles, qui souffle ces mots si doux et si longs, qui n'ont rien en leur sens, mais tout au sens d'aller vers moi. Entre deux paroles, deux blagues, et deux respirations qui rompent les ponts. Pour respirer à tout rompre, et détruire cet univers construit entre nos mains, afin d'en retirer le sang et le sable qui s'échappe entre nos doigts, et nous portent vers d'autres pensées. Un sang si noble, et un sable si nostalgique, qui se mélange dans ces êtres que nous sommes.
Me parles-tu d'amour ? Ou est-ce que je déduis ? Ma logique est bonne pour les limbes de ton cœur, là où seule la plus solitaire des âmes oserait pénétrer, dans ces confins si petits et reclus de qui tu es. Comment puis-je te laisser parler ouvertement, si je ne puis t'entendre de tout mon être, sans le cerveau aller y raisonner ?
Séduis-moi, parle-moi de ces mots qui me font trembler, et de ces pensées qui me font couler le cœur jusqu'au fond de mes tripes, chante-moi comme s'il n'y avait plus de lendemain et que l'on nous donnait la nuit entière. Laisse-moi te prendre et me laisser prendre par tes mots, et laisse-moi les entendre comme ils doivent être entendus.
Parlons jusqu'au plus profond de la nuit, et donne-moi le temps de t'écouter. Lâche mes lèvres pour une seule minute que j'entende ta si belle voix résonner.

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