mercredi 6 avril 2011

Petite révolution

Je suis censé être prêt, pourquoi ne pas simplement être heureux ?
Oui, on nous élève, on nous rabaisse un peu, on nous ajuste au niveau et on nous dit à la bonne hauteur, mûrs et durs pour être cueillis et envoyés au propriétaire, direction la vie entre quatre murs. Et que nous donne-t-on ? Un avertissement afin de rester bien sages et dociles.
 
Il se lève, et fais la vague. Il prend tout sur son passage, on n'arrête pas la révolution. Son moteur carbure aux émotions, et de cette muse qu'il appelle liberté jamais il ne se sentira épuisé. Piétine, brise et vit. Terre, vent et eau. Ce n'est pas une braise, il marche. Ce n'est pas une fumée, il casse. Ce n'est pas une flamme, il ne fait qu'aimer. Le feu l'aurait longtemps consumé, à fleurir sous l'air contaminé, et à ne marcher que pour servir, le feu l'a échappé, et ses racines se sont encrés dans la tête de tous.
 
La manifestation de l'âme durera toujours, et chaque société contiendra qui elle voudra contenir, mais elle n'a que le pouvoir de brûler. Un sourire au visage, il part portant, et dans son désir il fleurira et fera fleurir. Car trop longtemps brisées, les fleurs finissent par changer, et la joie de la vie qui s'adapte, afin de mieux adapter ce qui les entoure.
Qui brisera la vitre ouvrira son cœur par les poings.
 
Était-ce une lassitude ?

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