vendredi 9 décembre 2011

It feels so much lighter now I met you

Je me suis laissé consumer. Plus jamais je n'irai laisser mon sang coupé couler dans mes veines d'infortune, j'irai le mettre à ma tête, désireuse. Je ne suis qu'une moitié qui se complète, douce, douce moitié qui saura bien être seule le temps de désirer. Parce que dans mon vert d'espoir j'ai trouvé ce bonheur aux yeux perçants, qui me regarde et m'obnubile à faire raviver en moi mes plus profondes passions. Je suis désireuse de vivre, envieuse de celles comme moi, de pouvoir rebâtir ce monde à partir de ses cendres. Mes entrailles déchirées, je te les exposerai, simples et dénudées, je t'offrirai mon cœur. Sous tes languissements j'irai me percher. Sous ton feu de passion j'irai brûler. Je me laisserai porter par cette brise que tu souffles si bien. De ton bleu de mer tu iras y mettre mes couleurs les plus sombres, et de tes rouges les plus vifs je les incorporerai au vert de ma vie. Au vert de ma renaissance, de ce printemps qui éclot en moi.
Laisse le charnel opérer, pendant que nos esprits se tordent l'un à l'autre. Tu me rappelleras les cent baisers qui m'ont fait vivre comme les premiers jours. Tu me les redonneras tout comme je te les ai donnés, avec la fougue de vouloir chaque fois ranimer les âmes.
Je me sens plus légère, plus légère que la mer, sur laquelle je flotte avec insouciance. Le jour où l'on t'oubliera, je serai encore là à t'attendre, repensant à nos baisers.
 
It feels so much lighter now I met you

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