samedi 26 novembre 2011

Derivatives

Des peut-être, il y en a trop dans ma tête. Un trop-plein qui déborde de mon imagination, un événement à tout me faire exploser dans le tempérament, des peut-être il y en a tout le long des murs dans ma tête. Je sombre peu à peu dans ma propre hystérie, celle que j'ai dessiné sur le mur, celle que j'ai imaginé comme étant la perfection des déceptions et des suppositions. Des questions, j'en dresse par-dessus ma tête, je les compte par rangées et par colonnes, je les ordonne dans un orchestre, par ordre de grandeur, laissant les percutions seules me percer les oreilles.
Je ne suis plus que le résultat de toutes les causalités de mon âme, un simple produit dérivé de mon imagination, une fraction de mes perceptions et de mes pensées. Je ne suis que le premier des cents baisers, et le dernier des mille morts. Je ne suis plus qu'un peut-être, sur lequel pend un amour, après une corde d'acier, prêt à tout rompre dans ma tête. Je ne suis qu'une tête partie à la dérive sur un océan d'incertitudes.
 
Derivatives

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