vendredi 4 février 2011

Attente et marche

Une attente morbide, à chercher quoi, à ne point trouver ? Je sais qui je suis, mais sais-je où je vais ? Cette littérature ne m'est pas familière. Qu'en est-il, je ne peux pas m'empêcher de le demander.
Une heure qui change une journée, une année, une vie, qui change et change pour rester la même. Tout n'est que perception, merci de le comprendre.
 
Les idées noires ? Peut-être. Mélancolie ? Non merci. Abandon ? Totalement, et je compte m'abandonner davantage. Me regarde-t-Elle de Sa présence divine ? Cela m'importe peu, ce n'est pas que l'amour, je suis maître du destin futile que je compte bien mener au terme de son inutilité. C'est la vie, la vie qui passe et se vit, qui jouit et sourit, qui me nargue et danse, alors que je marche et fixe cet horizon noir.
Où vais-je ? Je ne fais qu'être, il n'y a plus de question. Un jour verrai-je la lumière, à travers ma tempête, et ce sera les Cieux, merci de me détruire. Je boirai, rirai, danserai et mangerai à l'ironie du vide post-morbide, de ce néant, du Mu omniprésent après m'être décapité la chair comme un chacal d'être humain que je suis.
 
Je me laisserai porter par le vent, en tombant, en marchant.

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