mercredi 16 février 2011

Désir

Voilà devant moi, debout, ce désir ardent,
Cette concupiscence, cet amour, ce sensuel
Désir qui me brûle de sa flamme, plaisir charnel.
Dénude mes sentiments, embrasse mon cœur.
 
            Ô sale bourgeois
            Sans affection,
Pourquoi s'acharner à contenir cet émoi ?
Ou ne jures-tu que par la peur d'hommes en passion ?
 
Ta pudicité n'égale nos corps désireux
Qui se consument l'un l'autre. Ô fou sans émotion !
La folie régira ta vie de privations,
Laisse son fleuve te bercer et deviens amoureux.
 
            Ô pauvre bourgeois
            Aussi conforme,
N'es-tu pas habitué à ce que tu vois ?
Ce torse, ces épaules, ne sont-elles pas de belles formes ?
 
Ne l'avoueras-tu, l'homme est objet de désir,
D'obsession, de sensualité, pur, exquis
Et si envoûtant alors qu'il gît sur ce lit.
Car vivre sans amour est synonyme de mourir.
 
Bourgeois, pourquoi ne considères-tu pas l'amour ?
Jamais ! Porterai-je à tes lèvres quelconque secours.

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