mercredi 23 février 2011

Parce qu'ici, je m'y plais

Je suis bien, là où je me situe, entre deux sentiments, assis sur ma vie, à observer mon univers passer. Tombe-t-il ? Son éclat au sol sera tout un spectacle. Est-ce Narcisse qui vient cogner à ma porte ? Laissez-le rentrer, je n'ai point besoin de muses, que je taquinerai.
Pourquoi ce bonheur si doux, avec son café à la main ? Je suis en vie, et j'aime me voir vivre. J'aime me voir, et vivre. J'aime voir, et vivre la vie. J'aime ma vue qui vois ma vie. J'aime éperdument, et mon cœur ne se contient plus, ne détruisez pas ce miroir je vous prie. Mes yeux vous perceront, et ce sang qui coulera ne sera qu'une goutte à ma bouche. Oui, un peu d'hystérie sur mes lèvres, mes chers compatriotes, mais venez prendre place, assoyez-vous que l'on parle. Mes très chers, aimez-vous, embrassez-vous, ayez moins de cette pudeur qui vous empêche de vivre.
Car aujourd'hui, j'aime, j'aime les petites choses, et qu'elles sont simples ! Je ne le vous cacherai pas. Je suis de ceux qui prennent le temps de célébrer durant une tempête, l'apocalypse ne sera qu'une pause café. S'il-vous-plaît, ne courrez pas, mettez plutôt la musique à fond. Demoiselle, vous êtes belle, cette fin n'est point pour vous. Venez, nous allons nous aimer, et prétendre que demain n'existe déjà plus.
Mes jours sont comptés, et son nombre n'est que symboles. Je marche, je ne fais qu'aimer ce que je vois.

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