vendredi 18 février 2011

Rêves

Je rêve d'un autre monde, lointain.
Je dors à cette euphorie, somnambulant face à cet imaginaire. Entre un espoir et une irréalité, une pensée et une illusion.
 
J'irai jusqu'à Amsterdam et crierai que je suis malade de ces secrets, que tu es venue vers moi et m'a libérée. Jusqu'à San Francisco et te chuchoterai que tant qu'on s'aime tout est possible, mais que cesfausses histoires résonnent jusqu'à ma chambre. En te transportant à Stockholm, ce serait la dernière fois que je t'oublierais, j'espèrerais pouvoir te retrouver, et regarder ces yeux. Mon esprit me transportant en Amérique, je ne dormirais pas avant d'être arrivé à Brooklyn, et je parlerais du monde, comme si c'était quelque part où j'étais déjà allé, une fois sur les rues de Broadway. Mais qui es-tu, la grand-ville te le dira, mais je dois savoir, parce que dans cette allée de New York tu sembles fatiguée, et tu agis d'un éclair, comme pour me fuir. Ce n'est que mon humble histoire, importée de la Caroline, mais veux-tu savoir comme elle finit ? Tu dois connaître la vérité, tu serais prête à t'abandonner à Vegas, trop éhontée de me dire ce que tu ressens. Peut-être te feras-tu connaître, en débarquant à Hollywood, tu n'aurais jamais dû faire confiance à cet endroit, il ne me sied pas comme il devrait, j'ai trouvé meilleur endroit où rêver de toi. Je me suis décidé, et j'ai tout recommencé en partant pour la Californie, une si belle merveille que je crois que je resterais couché au lit. Mais ma maison est si loin, mon chez-moi, où les cieux sont bleus, ma belle maison d'Alabama, peut-être l'Amérique n'est pas pour moi. Mais te voilà déjà à mes côtés, tu me pourchasses dans ce rêve, sous les cieux de Paris, en robe légère, tu t'approches de moi, je m'en souviens comme si c'était hier, oui je pars pour Paris, mais je ne pensais pas que tu me suives. Et je ne le regrette, peut-être t'acceptais-je, dans un instant de folie, partant pour la belle Asie, à Bangkok, nous nous arrêterons à chaque arrêt, nous nous arrêterons que pour le meilleur... et pour le pire. Mais j'entends derrière moi, cette vieille contrée, car il y a une maison en Nouvelle-Orléans, qu'ils appellent le Soleil-Levant, où je dors à tes côtés.

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