mercredi 15 avril 2020

Tabou

Il y a des silences retentissants
Qui sont incapables de se taire.
Les désirs sont incessants
Et bien gardés en mystères.

Celle qui a honte de parler regarde celle
Qui a peur de se faire attacher,
Les deux éteignent leur propre étincelle.

Quand les cris du cœur sont en sourdine,
La peur et la passion hurlent leurs grands cris
Sortant de la bouche muette, et rumine.

C'est l'ironie des amants silencieux, à s'étendre :
Oserais-je te dire « je t'aime » ?
Si tu n'attends que de l'entendre.
Pardi ! La honte de ne pas le dire en deuxième.

Elle est confortable la confusion,
Où on protège son ego fragile
En échange de ne jamais assouvir ses passions.

J'ai la tête sanguine prête à exploser,
Là où mon honnêteté se frappe
À des envies sous-parlées.

J'irai en attacher des beaux,
En flageller des grands.
Je dirai ces sourds mots
Dans ton être vibrant.

The Romans Of The Decadence, 1847 Oil On Canvas Art Print by ...

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