dimanche 19 avril 2020

Une Chanson rousse

For Emily, whenever I may find her

Par une nuit d'été de soixante-six,
Arthur Garfunkel parlait de Dickinson.
Et que par une nuit d'été surgisse,
Hier, un amour que je ne soupçonne.

Tes yeux brillaient derrière le comptoir,
Pendant que les heures de travail te martelaient.
Comme Garfunkel, je t'ai rencontrée en un soir,
Mais pour moi tu étais bien vraie.

Mon cœur a rapidement rougi,
Comme tes cheveux flamboyaient.
Qui aurait cru qu'une heure assis,
Nous aurait menés vers de si beaux secrets.

Tu as déraciné chacun de mes murs
À force de pénétrer en moi.
Et quand dans mes oreilles tu murmures,
On n'entend plus un chat.

Sans le savoir, je t'ai attendue toutes ces années,
Cachée entre deux rêves désireux.
Tu m'auras pour toujours changée,
Pour la première fois, la réalité devenait mon vœu.

Tu auras fait de moi un canevas
Qu'on peint à deux.
Des anciens tracas
Qui font leurs adieux.
Tu es toujours là,
En rêve radieux.
Toujours là,
Toujours mieux.

And when I awoke and felt you warm and near
I kissed your honey hair with my grateful tears.


Fog in The Firs / Blue Ridge Parkway, North Carolina ~ Photo by...Oldoinyo

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