jeudi 26 novembre 2020

Aphrodite II - Incompréhension corporelle

                Dans ma tête,
Une noétique trop lointaine,
Je sieds ci-bas, d'intuitions,
Comme une eau de fontaine
Sur le point d'ébullition,
Cherchant à déborder, incertaine.

Comme Elle est divine !
Je ne peux m'empêcher
De rester simple, mais sublime,
Sous son regard partagé
À travers mes mirettes pralines.

Ce que je vois, c'est Elle,
Sous mon menton,
Jusqu'au sol, irréel,
Des espoirs devenus ronds
D'une puissance naturelle.

Elle m'est aphrodisiaque,
Sa chaleur, mielleuse,
Qui enfin, me détraque
De mon allure pernicieuse
Sans rendre mes yeux opaques.

Et lorsque ma main entrera,
Tranquillement, Elle me guidera,
Toujours là.

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