lundi 2 novembre 2020

Solitude circesque

Les flots de la mer emportent avec elle
Les cris de jours dépassés et révolus.
Elle repose tranquillement contre le ciel
Pendant que j'entends dans la cohue
Sa voix mielleuse sans pareil.

Elle est là,
Quelque part
Je vois déjà
Son regard,
Ses éclats,
Dans ma tête.

Elle est en moi, et moi en Elle.

Les îles méditerranéennes n'ont rien
À envier, au final, si tu n'y es plus,
Qu'elle engloutisse les patriciens
Et déterre les morts et les déchus.
Qu'on me laisse dans mes jardins.

Mais j'abandonnerais
Les berges de coraux verts
Et ma chambre recluse
De mon palace insulaire,
Et mes propres offrandes,
Et toute la région de légendes
Me donnant mes pouvoirs
Pour contempler ton regard.

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