Réveille-toi, ouvre tes yeux.
Tu ne sais pas où tu es ?
Pourtant, tu es venue de ton accord.
Ce soir sera bien délicieux.
Tes bras et tes jambes dépassaient,
Je les ai attachés à ton corps.
Sanglée jusqu'au cou,
Tes yeux en larmes,
Et ton sourire en coin.
Es-tu la victime, ou
Tu réclames mes armes ?
Je serai à tes soins.
Et l'arsenal tombe sur ta peau,
Et tu cries de plus en plus fort.
Après chaque invasion dans l'étau,
Mes mains basses redoublent d'effort.
Le pire supplice reste à venir,
Car tu restes sur ta faim,
Il reste à te gaver de plaisirs
Qui resserreront les liens.
Ta maîtresse est l'excès,
Et la pâtisserie déborde.
Je t'emplirai sous le corset
Jusqu'à éclater les cordes.
Qu'étais-tu venue faire ?
Dans mon palais, je me demande,
Tu es incapable de te lever.
Même sans cordes, tu vocifères
Et ton entrejambe tremble,
Tu ne voudrais pas rester ?
Mais tu es bien trop lourde,
Profite d'être détachée
Et dors bien pour cette nuit.
Si tu pars, je serai sourde,
Mais si tu comptes rester,
Pardi ! Tu te réveilles et je te lie !
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